Réponse inexacte.

Il faut utiliser les fréquences de l'allèle typica (q) pour faire les calculs.
Ceux-ci sont résumés dans le tableau suivant :
 
 
 
1848
1895
[Forme mélanique]
CC ou Cc
0,01
0,98
[Forme claire]
cc
0,99
0,02
Fréquence de
l'allèle c(q)
Ö0,99 = 0,995
Ö0,02 = 0,141

En 47 générations, on obtient
v = 1 - (0,141/0,995)1/47 = 0,041.

Soit une valeur calculée de l'ordre de 4%. Ceci signifie qu'environ 4 gamètes sur 100 devraient muter de la forme typica vers carbonaria, à chaque génération, pour que l'on puisse obtenir une évolution aussi rapide que dans la nature. En fait il s'agit là d'un taux de mutation incompatible avec les taux réellement observés (de l'ordre de 10-5 à 10-6). De plus, il faudrait expliquer le brutal changement du taux de mutation à partir de 1848 !

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Document modifié le 30 août, 2005