Analyse bioinformatique des séquences

3. - Les banques et bases de séquences biologiques

3.6 - Conclusion [suite]

 

Un des modèles de l'intégration des données qui montre ce que seront les outils de demain est le système de base de données ACEDB qui a été développé au cours du projet génome de Caenorhabditis elegans par Richard Durbin et Jean Thierry-Mieg en 1992.
Dans ce système, les données sont stockées comme objets appartenant à des classes. Ces objets (gènes, allèles, clones, cartes génétiques, cartes physiques, séquences, publications...) sont mémorisés sous formes d'arbres permettant une organisation hiérarchisée et des représentations différentes de ces objets. De plus, on trouve dans ce système une grande efficacité et une grande flexibilité dans la manipulation, la visualisation et l'interrogation des informations stockées.

En fait, ce qui caractérise essentiellement la tendance actuelle, c'est l'intégration de plus en plus grande des données, liée à une souplesse accrue de l'utilisation. Ceci permet à l'utilisateur d'exploiter en peu de temps et avec peu de connaissances techniques des données intégrées et d'avoir une vision synthétique de son objet de recherche. Par exemple, à partir du nom d'un gène, on peut avoir accès à la séquence primaire de la partie codante et à la protéine qui en découle, à sa localisation physique et génétique, à la bibliographie associée, etc...

Ainsi, on s'éloigne de l'époque où il fallait que l'utilisateur connaisse suffisamment bien les bases de données et les logiciels associés pour en extraire toute l'information existante.


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Document modifié, le 14 décembre, 2006