Génétique des populations et évolution
Les variations s'étant toujours produites dans le sens de l'augmentation de la fréquence de la forme carbonaria, il ne peut s'agir d'un phénomène dû au hasard. Deux hypothèses sont possibles, soit l'effet de mutations récurrentes, soit l'action de la sélection. 3 L'hypothèse des mutations récurrentes On pourrait penser que l'allèle carbonaria soit obtenu assez fréquemment par mutation et qu'il ait ainsi remplacé l'allèle typica. On peut alors calculer le taux v de mutation de c vers C qui correspondrait à une évolution aussi rapide que celle observée dans la nature.
La fréquence des allèles c sera celle de la génération précédente (q0) diminuée de la fréquence des allèles mutés (vq0). On considère ici que l'allèle C ne mute pas vers c, ce qui correspond à l'évolution la plus rapide possible sous l'effet de la mutation.
Q? Si on considère que la fréquence de la forme mélanique était de 0,01 dans la région de Manchester en 1848 et de 0,98 en 1895, et sachant que la phalène du bouleau présente une génération par an dans cette région, calculer la valeur de v qui rend le mieux compte de la vitesse de l'évolution observée ?
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Document modifié le 30 août, 2005 |