Génétique des populations et évolution
5 - Paludisme et viabilité des individus Dans les années 1950 et 1960 de nombreuses études furent réalisées pour rechercher l'incidence, sur la survie de différents génotypes, de l'infection par l'agent paludéen (Plasmodium falciparum), un protozoaire transmis à l'homme par les piqûres de moustiques. Les homozygotes normaux (bA/bA) ont un risque 2,17 fois plus élevé que les hétérozygotes de contracter une forte infection par le plasmodium. Mais c'est surtout la faible fréquence de mortalité des hétérozygotes par le paludisme qui est intéressante.
Mortalité par paludisme d'individus |
Nombre d'individus morts à cause du paludisme dans la population |
% d'hétérozygotes dans la population |
Nombre attendu d'hétérozygotes morts |
Nombre observé d'hétérozygotes morts |
|
n | p% | np% | obs | |
Kinshasa (Zaire) Kananga (Zaire) Ibadan (Nigeria) Accra (Ghana) Kampala (Ouganda) |
23 21 27 13 16 |
26 29 24 8 19 |
6 6,1 6,5 1 3 |
0 1 0 0 0 |