Dans les fiche 28 et 29,
nous avons étudié des mutants auxotrophes pour
l'histidine, chez la levure. Ces souches mutantes sont
haploïdes .
Il est facile de constituer des souches diploïdes afin
de les étudier:
il suffit pour cela de mettre en présence, dans un milieu de culture
approprié , des cellules haploïdes des deux types « sexuels » (
voire fiche 22).
On obtient une souche diploïde homozygote de
référence à partir
de souches haploïdes des deux types sexuels issues de la souche
de référence .
On obtient une souche diploïde homozygote mutante à partir
de souches haploïdes des deux types sexuels issues de la souche mutante
(
).
On obtient une souche diploïde hétérozygote en
mettant en présence une souche mutante haploïde et une souche
de référence haploïde, de groupes sexuels convenables.
Dans les deux premiers cas l'information génétique mutante
ou de référence est redoublée, ce qui donne des souches
diploïdes respectivement auxotrophes ou prototrophes; dans le troisième
cas, deux types d'informations génétiques cohabitent, l'une
représentant le génotype de
référence, l'autre le génotype mutant.
Quel est le phénotype de
ces diploïdes hétérozygotes ? Il ne faut
pas croire que la réponse est si
simple: seule l'expérience permet de répondre.