L'addition des génomes de
chacune des 11 souches auxotrophes et de celui de la souche de référence
donne naissance à 11
souches diploïdes que l'on réplique sur milieu minimum et sur
milieu contenant de l' histidine en même temps que la souche diploïde
de référence qui sert de témoin à l'expérience
(figure1).
On observe que les 12 diploïdes se développent
sur le milieu contenant de l' histidine, comme le font les haploïdes
mutants ou de référence (figure1).
On observe que 10 des diploïdes constitués à partir
de la souche de référence et d'un haploïde auxotrophe
se développent sur milieu minimum (figure1)
: on en conclut que
le phénotype de la souche de référence est dominant sur
celui de chacune des souches mutantes. Le phénotype mutant de
ces souches est qualifié de récessif.
On observe que le diploïde constitué à partir
de la souche de référence et de la souche mutante haploïde
numéro 11 ne se développe pas sur milieu minimum (figure1). On
en déduit que le phénotype mutant de
cette souche est dominant et que, cette fois , le phénotype
mutant de référence est récessif .
A l 'attention de nos lecteurs ayant eu des premiers contacts avec la génétique
avant de lire cette fiche, nous insistons bien: on observe qu'un phénotype
mutant peut être récessif
ou dominant (
).