Admettons que la surdi-mutité est une maladie héréditaire
puisque ce caractère, rare en général, est fréquent
dans les familles étudiées ici. Le phénotype de
référence
est noté [entendant ] car le fait d'entendre permet aussi d'apprendre à parler,
alors que la mutité découle de la surdité De plus la
notation [entendant et parlant ] serait lourde à utiliser . De
manière détournée, cela invite encore à réfléchir
aux rapports entre le phénotype et le nombre de gènes (fiche17) en
cause. Faut-il ici admettre que chaque élément du phénotype
mutant est
sous la dépendance d'un gène ? y- a-t-il un gène
permettant d'entendre et un gène permettant de parler ? On espère
que le lecteur se convaincra lui-même, encore une fois, que l'on
ne peut faire ce type d'hypothèse qui se contenterait de définir
un génotype par
les observations des phénotypes.
Faisons l'hypothèse
que le phénotype mutant est dû à la mutation d'un seul
gène A . Notons a+ l' allèle de
référence
et a un allèle muté.