Thème 6: Etude de la complémentation fonctionnelle
Fiche 38 :Comment montre-t-on que la surdi-mutité héréditaire n'est pas liée à un seul gène muté ?

Fiche expérimentale : résultats expérimentaux


Les résultats sont présentés dans la figure1. Le fait que des parents [ entendants ] donnent des enfants [sourds-muets] nous invite à envisager que, par exemple dans la famille X, G2-7 et G2-8 sont hétérozygotes et que le phénotype sourd-muet est récessif : leur génotype est a+ / a. Ils donnent deux types de gamètes a ou a+ Leurs enfants sont de trois types possibles : a+ / a+ ; a+ / a ; a / a Le premier type est [entendant] car homozygote pour l'allèle de référence. Le deuxième est [entendant] car seul le phénotype de référence s'exprime chez ces hétérozygotes, comme chez les parents. Le troisième est [sourd muet], car il est homozygote pour l'allèle mutant. On s 'attend à ce que des mariages entre sourds - muets a / a donnent des enfants tous homozygotes a/a, donc tous sourds muets. C'est ce que l'on observe dans le mariage G2-10 X G2-11, ce qui permet de conclure que le même gène muté existe dans les familles X et Y. Par contre, un résultat différent est observé dans le mariage G4-7 X G4-9. : six enfants [entendants] sont observés, sur six naissances. Par antithèse avec le cas précédent, on conclut que le gène muté de la famille Z n'est pas le même que celui des familles X et Y !

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Document modifié, le 12 février, 2007