Les
résultats sont présentés dans la
figure1.
Le fait que des parents [ entendants ] donnent des enfants [sourds-muets] nous
invite à envisager
que, par exemple dans la famille X, G2-7 et G2-8 sont
hétérozygotes et
que le phénotype sourd-muet est
récessif :
leur génotype est a+ / a. Ils donnent
deux types de
gamètes a
ou a+
Leurs enfants sont de trois types possibles : a+ / a+ ; a+ / a ; a / a
Le premier type est [entendant] car
homozygote pour
l'allèle de référence.
Le deuxième est [entendant] car seul le phénotype de référence s'exprime chez
ces hétérozygotes, comme chez les parents. Le troisième est [sourd muet], car
il est homozygote pour l'allèle mutant.
On s 'attend à ce que des mariages entre sourds - muets a / a donnent des enfants
tous homozygotes a/a, donc tous sourds muets. C'est ce que l'on observe
dans le mariage G2-10 X G2-11, ce qui permet de conclure que le même gène
muté existe
dans les familles X et Y. Par contre, un résultat différent est observé dans
le mariage G4-7 X G4-9. : six enfants [entendants] sont observés, sur six naissances.
Par antithèse avec le cas précédent, on conclut que le gène muté de la
famille Z n'est pas le même que celui des familles X et Y !