Thème 7: Divisions cellulaires et ségrégation d'un couple d'allèles durant la méiose.
Fiche 46  : Comment met-on en évidence la ségrégation 2/2 lors de la méiose chez un organisme à phase haploïde prépondérante ? Exemple de la levure.

Fiche expérimentale : matériels et méthodes



On peut isoler les asques un par un, grâce à un micromanipulateur. Les spores sont ensuite récupérées après la digestion de la paroi par un cocktail enzymatique contenu dans le suc d 'escargot, l 'hélicine.

On peut plus simplement récupérer les spores en soumettant les asques à une forte agitation. Les spores sont alors mélangées, sans trace de leur appartenance à telle ou telle méiose: dans le jargon du laboratoire, on dit alors qu'elles sont " en vrac ".

Lorsque on étudie les mutants de levure, auxotrophes pour l 'histidine, on fait l 'hypothèse que chaque mutant étudié diffère de la souche de référence au niveau d 'un seul gène. L'étude de la méiose va permettre de confirmer ou d 'infirmer cette hypothèse.

1.Analyse des spores « en vrac ».

Des cellules de la souche de référence, prototrophe, haploïde (notée n1) sont mélangées avec des cellules de la souche auxotrophe pour l'histidine, haploïde (notée n2). Les cellules diploïdes obtenues sont mises dans des conditions de sporulation. Des méioses se produisent. On récupère les asques, puis on les agite fortement : des spores sont obtenues et déposées sur un milieu de germination. Chacune germe, puis bourgeonne ce qui permet la constitution d 'un clone.

L 'expérience consiste à comparer les répliques sur milieu minimum additionné ou non d 'histidine

2. Analyse des tétrades:

On appelle tétrade, les 4 spores issues d 'une même méiose, contenues dans un asque. Dans une première expérience trois tétrades sont récupérées. Leurs 4 spores donnent des clones, que l'on réplique sur milieu minimum et milieu minimum additionné d 'histidine.

©Conception et réalisation

Document modifié, le 15 février, 2007