On peut isoler les asques un par un, grâce à un micromanipulateur.
Les spores sont ensuite récupérées après la
digestion de la paroi par un cocktail enzymatique contenu dans le suc d 'escargot,
l 'hélicine.
On peut plus simplement récupérer les spores en soumettant
les asques à une forte agitation. Les spores sont alors mélangées,
sans trace de leur appartenance à telle ou telle méiose: dans
le jargon du laboratoire, on dit alors qu'elles sont " en vrac ".
Lorsque on étudie les mutants de
levure, auxotrophes pour
l 'histidine, on fait l 'hypothèse que
chaque mutant étudié diffère de la souche de référence
au niveau d 'un seul gène.
L'étude de la méiose va permettre de confirmer ou
d 'infirmer cette hypothèse.
1.Analyse des spores « en vrac ».
Des
cellules de la souche de référence, prototrophe,
haploïde
(notée n1) sont mélangées avec des cellules de la souche
auxotrophe pour l'histidine, haploïde (notée n2). Les cellules diploïdes
obtenues sont mises dans des conditions de sporulation. Des méioses
se produisent. On récupère les asques, puis on les agite fortement
: des spores sont obtenues et déposées sur un milieu de germination.
Chacune germe, puis bourgeonne ce qui permet la constitution d 'un clone.
L 'expérience consiste à comparer les répliques sur
milieu
minimum additionné ou
non d 'histidine
2. Analyse des tétrades:
On appelle tétrade, les 4 spores issues d 'une
même méiose, contenues dans un asque. Dans une première
expérience trois tétrades sont récupérées.
Leurs 4 spores donnent des clones, que l'on réplique sur milieu minimum
et milieu minimum additionné d 'histidine.