Génétique des populations et évolution
3 Les urnes gamétiques et le tirage des allèles A une génération t considérons une population idéale d'effectif constant de N individus (avec autant de femelles que de mâles) et examinons, pour un locus autosomique diallélique (A, a), le devenir de la fréquence p de l'allèle A (fréquence que nous supposons toujours identique entre femelles et mâles).
En fait, si l'autofécondation n'est pas possible dans l'espèce étudiée, il y a deux urnes, celle des gamètes mâles et celle des gamètes femelles. Dans la pratique, les résultats sont très proches si l'on considère une urne unique. Si la production des gamètes par individu est très élevée (ce qui est généralement le cas) cette urne peut être considérée comme d'effectif infini. La loi de probabilité qui régit le tirage des allèles A et a est alors une loi binomiale de paramètres p et 2N soit B (p ; 2N) |
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Document modifié le 30 août, 2005 |